Elections européennes 2019 : 6 cartes pour voir la progression ou la chute des principaux partis en France
Si la hausse des voix écologistes est indéniable, certaines listes de gauche sociale-démocrate ou radicale résistent mieux qu’on ne pourrait le penser.
Par Pierre Breteau Publié le 27 mai 2019 à 10h05 – Mis à jour le 27 mai 2019 à 19h09
Quelle France pour le Rassemblement national (RN), arrivé premier à un point de la liste centriste présentée par La République en marche (LRM) ? Et quelle géographie pour le vote en faveur d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), progression surprise de ce scrutin ?
Si la hausse des voix écologistes est indéniable, certaines formations (ou groupes de formations) comme la gauche sociale-démocrate ou la gauche radicale résistent mieux qu’on ne pourrait le penser, entre 2014 et 2019, lorsque l’on additionne leurs résultats.
Retrouvez les résultats pour les six plus importantes, de la plus en recul, à celle qui a connu la plus forte progression en points de pourcentage.
Les Républicains sont en baisse quasiment partout, à l’exception d’une partie de l’Auvergne de Laurent Wauquiez.
Les Républicains aux élections européennes de 2014 et 2019. PIERRE BRETEAU pour « Le Monde »
Le Parti socialiste est en chute libre également, particulièrement dans le centre de la France.
Le Parti socialiste-Place publique aux élections européennes de 2014 et 2019. PIERRE BRETEAU pour « Le Monde »
Le Rassemblement national progresse sur la façade Atlantique, qui ne lui était traditionnellement pas favorable.
Le Rassemblement national aux élections européennes de 2014 et 2019. PIERRE BRETEAU pour « Le Monde »
La France insoumise associée au Parti communiste français connaissent une très légère progression par rapport au Front de gauche de 2014.
La France insoumise et le Parti communiste français aux élections européennes de 2014 et 2019 (Front de Gauche en 2014). PIERRE BRETEAU pour « Le Monde »
EELV progresse fortement dans le sud du pays.
Europe Ecologie-Les Verts aux élections européennes de 2014 et 2019. PIERRE BRETEAU pour « Le Monde »
SI LRM fait logiquement mieux que l’UDI et le MoDem de 2014, on note une exception : la Mayenne car le département avait voté à 32,21 % pour la liste centriste lors des européennes de 2014 – contre 25,88 % en 2019.
Les centristes (UDI, MoDem et LRM) aux élections européennes de 2014 et 2019. PIERRE BRETEAU pour « Le Monde »
MÉTHODOLOGIE
Ces cartes représentent l’évolution pour six familles politiques. Lorsque les formations partaient en ordre dispersé en 2014 ou 2019, nous avons additionné leurs résultats, c’est particulièrement le cas pour :
La République en marche et le MoDem en 2019, puisque le MoDem et l’UDI étaient alliés en 2014 ;
La France insoumise et le Parti communiste français en 2019, qui étaient alliés en 2014 sous l’étiquette du Front de gauche.
[Disponible jusqu’au 23 juillet 2019] Enregistrer la musique relève, depuis plus d’un siècle, de la formidable épopée artistique et technologique. En six parties, « Sounbreaking » en retrace les plus belles pages. Deuxième volet : en permettant l’enregistrement et le réenregistrement de plusieurs sources sonores, l’invention du multipistes va aussi révolutionner la musique…
1. La magie du studio En permettant l’enregistrement et le réenregistrement de plusieurs sources sonores, l’invention du multipistes va révolutionner la musique. De lieu dédié à la captation de la performance des musiciens, le studio se transforme en laboratoire où toutes les manipulations sont possibles. Avec des figures majeures (Les Paul, brillant inventeur du magnétophone multipistes, Pierre Schaeffer, les Beatles, Brian Wilson, Pink Floyd…) mais également leurs héritiers (les tenants du home studio comme les Rita Mitsouko ou de l’informatique musicale comme Bon Iver), le multipistes fait entrer la musique populaire dans la modernité.
Bande-son d’anthologie Passionnante aventure artistique et technologique, la mise au point de l’enregistrement de la musique s’est déroulée sur plus d’un siècle. Avènement du multipistes, rôle du producteur, rendu de la voix, révolution numérique… : sur une bande-son d’anthologie, Soundbreaking (titre qui joue sur les mots sound et groundbreaking, en français « révolutionnaire » ou « novateur ») raconte les plus belles pages de cette épopée, avec la participation de grands noms de la musique, d’Elton John à Catherine Ringer, de Christina Aguilera à Annie Lennox, de Tony Visconti, le producteur de David Bowie, à Nigel Godrich, celui de Radiohead.
SME (au nom de Sony Music UK); LatinAutor, ARESA, UMPI, UBEM, Warner Chappell, LatinAutor – UMPG, BMI – Broadcast Music Inc., UMPG Publishing, CMRRA et 10 sociétés de gestion des droits musicaux
Because Music (au nom de Because Music); ASCAP, Music Sales (Publishing), UBEM, Sony ATV Publishing, LatinAutor, LatinAutor – UMPG, SODRAC, Bicycle Music Co. (Publishing) et 2 sociétés de gestion des droits musicaux
Because Music (au nom de SIX SARL); UBEM, Sony ATV Publishing, Muserk Rights Management, LatinAutor – UMPG, SODRAC, LatinAutor, ASCAP, Bicycle Music Co. (Publishing) et 12 sociétés de gestion des droits musicaux
Admettant l’inéluctabilité d’un déclin, voire d’un effondrement de la société thermo-industrielle à court terme,Adrastia a pour but de favoriser les échanges d’informations et de compétences afin d’anticiper au mieux ce déclin, de tenter d’éviter une dégradation trop importante ou brutale des structures vitales de nos sociétés et de préserver les meilleures conditions de vie possible pour le plus grand nombre.
La personne ci-dessous (Vincent Mignerot) fait partie de cette association et a un discours clair et précis qui rend évidente sa présence sur certains médias.
Ci-dessous la dernière de leurs vidéos sur leur chaîne Youtube. Elle a tout de même plus de deux ans donc c’est ennuyeux ! J’avoue que je ne l’ai pas regardée (en entier), je l’ai mise là parce que ça peut peut-être servir en ce moment.